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Brèves
Échec cuisant des négociations conventionnelles
Après quatre mois de négociations, la CNAM et les syndicats ne sont pas parvenus à un accord et la convention médicale n’a pas été adoptée à la date butoir du 28 février. Le projet de la CNAM, qui prévoyait de n’augmenter le tarif de la consultation que de 1,50 euro et qui conditionnait l’accès à une grille tarifaire plus avantageuse à la participation au très décrié contrat d’engagement territorial (CET) a été unanimement rejeté par les syndicats, MG France en tête. C’est désormais à Annick Morel, ancienne inspectrice générale des Affaires sociales, que revient la lourde tâche d’établir un règlement arbitral.
Pénurie de médicaments : le gouvernement promet un retour rapide à la normale
La crise de l’approvisionnement en médicaments a continué en février, pas seulement dans les officines, mais également dans les hôpitaux. Selon un sondage réalisé par le SNPHARE (syndicat d’anesthésistes-réanimateurs), 59 % des pharmaciens hospitaliers disent avoir connu des tensions d’approvisionnement pour des médicaments vitaux. Le 3 février dernier, le ministère de la Santé a présenté son plan pour résoudre la crise (hausse des prix des médicaments, relocalisation de la production…) et a promis que les difficultés d’approvisionnement en paracétamol et amoxicilline prendront fin dans les prochaines semaines.
Vers la fin de l’obligation vaccinale pour les soignants ?
La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu le 20 février un avis non définitif préconisant de lever l’obligation faite aux professionnels de santé de se vacciner contre la Covid-19, 18 mois après sa mise en place et de réintégrer les soignants suspendus. La HAS va cependant consulter différentes associations de professionnels de santé début mars avant de rendre un avis définitif sur la question en avril. La France est désormais le seul pays européen à maintenir une obligation vaccinale pour les soignants.
La loi Rist poursuit son chemin
Un mois après l’Assemblée Nationale, ce fut au tour du Sénat d’adopter le 14 février la très décriée proposition de loi portée par Stéphanie Rist, qui prévoit de permettre l’accès direct aux infirmiers de pratique avancée (IPA), kinésithérapeutes et orthophonistes et d’ouvrir la primo-prescription aux IPA. Les sénateurs ont amendé le texte afin de mieux encadrer l’accès direct et tenté de rassurer les syndicats de médecins. Autre geste en direction de ces derniers, les sénateurs ont adopté un amendement « anti-lapins » qui ouvre la voie à la sanction des patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous médicaux sans raison valable.
Manifestation historique des médecins libéraux
Entre 5 000 et 10 000 médecins, essentiellement libéraux, ont manifesté le 14 février dans les rues de Paris à l’appel de tous les syndicats, mais également de l’Ordre des Médecins et du collectif Médecins pour demain. Le principal mot d’ordre des manifestants était le rejet de la proposition de loi Rist, qui prévoit de permettre l’accès direct aux professionnels paramédicaux. Mais les manifestants entendaient également mettre la pression sur la CNAM en pleines négociations conventionnelles.
Affaire Palmade : entre toxicomanie et chemsex
L’humoriste Pierre Palmade a été impliqué le 10 février dans un grave accident de la circulation, provoquant la mort d’un enfant à naître et faisant trois blessés graves, dont un enfant. Selon les premiers éléments de l’enquête, le comédien avait consommé avant l’accident de la cocaïne (drogue à laquelle il serait dépendant) ainsi que du 3-MMC, un stupéfiant notamment utilisé par les adeptes du « chemsex », une pratique consistant à consommer de la drogue pour augmenter les performances sexuelles. Pierre Palmade a été mis en examen pour homicide involontaire.
Séisme au Proche-Orient : plus de 50 000 morts
Le Sud-Est de la Turquie et le Nord-Est de la Syrie ont été victimes d’un puissant tremblement de terre le 6 février dernier, causant la mort de plus de 50 000 personnes, dont la très grande majorité en Turquie. De nombreux pays du monde, dont la France, ont rapidement envoyé des secouristes sur place pour tenter d’extirper des survivants des décombres et apporter un soutien aux équipes locales. Une aide difficile à acheminer en Syrie, pays en proie à une guerre civile depuis 12 ans.
Le Sénat vote en faveur de la constitutionnalisation de l’IVG
Par 166 voix pour et 152 voix contre, les sénateurs ont voté le 1er février en faveur de l’inscription dans la Constitution de la « liberté de la femme de mettre fin à la grossesse ». Deux mois auparavant, les députés avaient quant à eux voté pour constitutionnaliser le « droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Si les deux chambres parviennent à se mettre d’accord sur un texte commun, cette proposition de révision constitutionnelle sera soumise à référendum.